Lettre de Mai : Un week-end au Cercle
créations.
EN COURS...
À (RE)VENIR...
TRACES DU PASSÉ...
transmission.
L.E.A.V.E.S
Libre Ecole des Arts Vivants
et des Esthétiques du Spectacle
La compagnie souhaite donner une place particulière à la transmission. Ainsi, l’idée de créer une « école libre de la création », autour du thème de la transparence s’est imposée naturellement.
Des espaces-temps dédiés conçus comme des temps de répétitions partagés où chacun·e puisse :
• acquérir des outils pour créer des danses originales,
• exercer une pratique, une pensée, et apprendre à élaborer un discours esthétique sur cette pratique,
• s'initier à une forme de théâtre où le corps se met au service du texte et de l’interprétation,
• partager en collectif un processus de création pour danser et/ou jouer devant un public.
Tout au long de l’année, L.E.A.V.E.S proposera des cours, des stages, des sessions de recherche, et des ateliers de création en danse et en théâtre-dansé. L’école est ouverte à toute personne intéressée par la danse contemporaine, le théâtre, l’improvisation, la recherche en arts. Conçue comme une école de la création, les participant.e.s seront invité.e.s à présenter leurs travaux lors de la saison devant un public.
SAISON 2023-2024
sTAGE DE RECHERCHE SUR LES TRANSPARENCES CHOREGRAPHIQUES
PROGRAMME EN COURS ...
RANDONNEES CHOREGRAPHIQUES
PROGRAMME EN COURS ...
recherche.
Sur le notion de transparence en danse ou
Pour un diaphane chorégraphique
La notion de « diaphane » est issue du grec diaphanès lui même à l’origine du latin médiéval transparens (de « trans » : à travers ; et « parens » : ce qui paraît). L’idée d’un diaphane chorégraphique (ou d’une transparence du mouvement dansé) pose la question de ce qui apparaît instantanément à la perception - à la conscience du danseur et du spectateur - à travers la danse. Le diaphane est également une notion philosophique supposant l’idée du communication instantanée et sans retenue, dite même « angélique » selon Anca Vasiliu (chercheuse en philosophie antique). Le projet Diaphanes se propose donc de questionner les modalités d’apparitions de gestes chorégraphiques permettant d’accéder à ce type de communication - ou de perception - à la fois physique et symbolique.
Dans la continuité d’un Master en esthétique, une série d’articles sur ce sujet sera réalisée la saison prochaine afin de théoriser et d’objectiver les recherches effectuées en stages et en ateliers.
présentation.
Qui suis-je (en danse) ?
De formation littéraire et théâtrale, après un début de carrière en tant qu’acteur, je découvre la danse contemporaine qui s’imposera rapidement comme mon mode d’expression privilégié. Je m’initie à différentes pratiques chorégraphiques : danse moderne et post-modern, danse-théâtre, danse japonaise (Butô), danses indiennes (Mohinni Attam et Kathakali), et danse classique. Mes rencontres avec les poétiques d’Odile Duboc, de Loïc Touzé, d’Anamaria Fernandes, de Trisha Brown, de Catherine Divèrres et de Gyohei Zaïtsu détermineront mon désir d’écriture, de créations, et de transmissions chorégraphiques. Inspirées et nourries par ces différentes expériences mon travail se déploie dans une quête poétique et philosophique. Parallèllement à mes activités artistiques, j’effectue depuis cinq ans un travail de recherche en esthétique du spectacle vivant sur la question des « transparences chorégraphiques » et d’une poétique dite : « Du Diaphane » .
SG.Corpusculaires
S comme Studio, G comme Galerie, Corpus comme corps et ensemble de références utiles à une recherche, Aire comme espace, étendue, surface de danse, Corpusculaires comme une théorie sur la lumière favorisant l’hypothèse qu’elle serait constituée d’atomes.
Le projet SG.Corpusculaires est pensé comme un studio itinérant de création, de recherches, de transmission et d’expériences artistiques ; une galerie nomade, ouverte au public et mettant en lumière des objets chorégraphiques : des pièces, des performances, des installations, des conférences.
Un espace de recherche, où une réflexion serait menée sur une poétique de la transparence ; une transparence ou l’idée d’un diaphane chorégraphique qui porterait un éclairage transversal sur les dimensions esthétiques, politiques, et sociales des arts.